[Chronologie : 2e Chronique de Sephirus ;
Varoden, sur la frontière entre Sirtake et Thalasse,
3 années après le second départ de la Taurë]
Y-a-il des lieux dans nos existences ou nous sommes constamment ramenés ?
Comme s’il était impératif que nous y tissions nôtre destin.
Des endroits ou les décisions que nous prenons semblent plus lourdes, comme amplifier par quelque chose d’invisible, de mystique ; quelque chose de plus grand que nous…
Une odeur de brulé, un vend froid qui traverse les tissus et l’aube qui, comme à chaque matin de l’hiver Talassien, s’étire à l’excès, presque jusqu’au zénith.
Varoden, telle une épave surannée, avait rejoint la catégorie des fantômes du passés ; la froidure de La Blanche avait non seulement recouvert l’horizon, mais elle avait également chassé le peu de populace qui s’y abritait.
Les rumeurs d’un terrible présage avaient infesté la région, elle eut été portée à l’oreille du peuple par un groupe d’aventurier téméraire, qui au péril de leur vie avait osé s’aventurer de l’Autre Coté.
Trop de choses s’étaient déjà passés ici, et pourtant…
C’est dans le nid de la guerre qui opposait les deux royaumes que voyait naissance un danger encore plus grand que ce qui, à mémoire d’Eldarins, n’avait jamais existé auparavant.
À l’abri dans la vieille tour de Varoden, une plume agile déposait sur papier la lourde décision qui venait tout juste d’être prise par Sephirus.
Il s’agissait d’une missive, un document qui dans sa propension allait orienter l’avenir vers une tournure auparavant improbable.
Adressé aux plus éminents membres du Grand Conseil des Elfes d’ Eldarins, son contenu, s’il s’avisait de tomber entre mauvaises mains, aurait de lourdes répercussions sur le future…
[HRP : J’attend qu’un PNJ me contacte pour que je le mette au fait du contenu de la lettre.]